Lutte contre la cybercriminalité au Burkina : Deux jeunes étudiants dans les mailles de la BCLCC pour escroquerie

La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis aux arrêts, deux jeunes étudiants de nationalité étrangère âgés de 23 ans. C’est un réseau présumé d’escrocs qui s’était spécialisé dans le faux et usage de faux, usurpation d’identité et escroquerie via les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Ces derniers se faisaient passer pour des vendeurs d’animaux en ligne.

Edmond ZEREGUI, NIAMPA Moussa Souleymane, Plan Bizi, Asseta Houa, Reine ODG, et Faso book élevage, tels étaient leurs faux profils qu’ils utilisaient sur Facebook pour appâter leur cible. « Ces faux comptes publiaient des annonces très attrayantes proposant des animaux de différentes races à des prix défiant toute concurrence. Une fois une victime appâtée par une annonce, elle était redirigée vers une conversation sur WhatsApp pour poursuivre les échanges », a précisé la BCLCC.

Toujours selon les informations données par la Brigade, le présumé réseau de cyber-escrocs s’assurait que la victime se trouvait dans une autre localité pour éviter toute rencontre physique. Ils exigeaient ensuite un acompte représentant la moitié du prix de l’animal via un paiement électronique, et garantissaient une livraison à travers les compagnies de transport de la place. « Dans certains cas, un faux reçu d’expédition au nom d’une compagnie de transport était envoyé aux victimes via WhatsApp, accompagné d’une demande insistante de règlement du solde restant » ajoute la BCLCC.

Cependant, dès que le montant total était encaissé, les escrocs coupaient tout contact avec leurs victimes, les bloquant sur toutes les plateformes utilisées. Les fonds ainsi extorqués étaient ensuite transférés sur des comptes mobiles money dans un pays voisin. En plus de cette escroquerie, le groupe s’adonnait aussi à des activités de chantage par webcam et de fausses ventes d’aliments nutritifs (Plumpy Nut) pour enfants, généralement offerts par l’État burkinabè.

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