Devant plus de 450 invités rassemblés dans la salle des fêtes, le chef de l’État a esquissé l’esprit dans lequel il entendait présider jusqu’en 2027. Il sera « un président nouveau » pour « un mandat nouveau », a-t-il affirmé au cours d’une allocution d’une dizaine de minutes.
« À l’heure où les Français me confient à nouveau la plus haute charge, la conscience de la gravité des temps m’accompagne. Et du retour de la guerre en Europe à la pandémie en passant par l’urgence écologique […], rarement notre monde et notre pays n’avaient été confrontés à une telle conjonction de défis », a-t-il déclaré. Revenant sur sa victoire avec 58,5 % des suffrages face à Marine Le Pen, il a estimé que les Français avaient fait « le choix d’un projet clair » face « aux sirènes d’idéologies dont nous pensions avoir quitté les rives » au XXe siècle et aux « démagogies faciles ».
« Le temps qui s’ouvre sera celui d’une action résolue pour la France et pour l’Europe », a-t-il promis. « Agir d’abord pour éviter toute escalade à la suite de l’agression russe en Ukraine, aider la démocratie et le courage à l’emporter, bâtir une nouvelle paix européenne et une nouvelle autonomie sur notre continent. » Il s’est également engagé à « agir pour une société du plein emploi », contre les « inégalités en refondant notre école et notre santé », contre « les insécurités du quotidien, du terrorisme qui rôde toujours ».
Lors de son discours d’investiture, le président réélu a fait le « serment de léguer une planète plus vivable » et « une France plus forte ». Emmanuel Macron a également promis d’« agir sans relâche » pour que « la France reste indépendante ».
Les deux anciens chefs de l’État Nicolas Sarkozy et François Hollande étaient invités à l’Élysée pour la cérémonie, une première dans l’histoire de la Ve République. Édouard Philippe, ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron, était également présent.
Source: Lepoint.fr