Centrafrique : Risque de rapatriement du directeur général de la société Orange Centrafrique

Des informations de sources proches de la présidence centrafricaine, de la primature et du ministère des postes et télécommunications ont rapporté qu’en réponse au refus du directeur général de la société de téléphonie mobile Orange Centrafrique de mettre sa base des données à la disposition du gouvernement centrafricain pour des écoutes téléphoniques, le va – t’en – guerre Firmin Ngrébada et le ministre Gourna Zacko ont décidé de procéder le jeudi 28 janvier au rapatriement de ce dernier.

Contacté par l’un de nos reporters, le directeur général qui ne dépend pas de la république de Bangui – Kistan mais de son Groupe, est serein. Par ailleurs, les autorités françaises lui ont demandé d’accomplir ses missions en toute responsabilité. Face à son intransigeance, Touadéra et Ngrébada sur instructions des mercenaires russes du Groupe Wagner prendront – ils la décision de franchir le rubicond ? Comment en l’absence totale d’une réglementation en vigueur faisant obligation au gouvernement centrafricain de faire soumettre le directeur d’une société de téléphonie mobile à de telles injonctions, ceux – ci pourront – ils agir de la sorte ? Peut – être que cette décision d’expulsion reposera – t – elle sur les dispositions du décret portant instauration de l’état de siège ? A situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles , n’est – ce pas ?

Lors de la cérémonie de présentation des vœux au candidat Touadéra, cette question a été directement posée au directeur général qui a répondu que cette situation relève désormais de la responsabilité du gouvernement français.

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