Un mini-sommet consacré au G5 Sahel en marge du forum de Paris pour la paix sans la paticipation du Mali et la Mauritanie

Le président français, Emmanuel Macron, a reçu, vendredi 12 novembre 2021, ses homologues burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, nigérien Mohamed Bazoum et le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby, pour évoquer la situation sécuritaire au Sahel, ont annoncé l’Elysée et la présidence tchadienne sans la paticipation du Mali et la Mauritanie.

Ni le Mali ni la Mauritanie, les deux autres pays memebres du G5 Sahel n’étaient présents à cette rencontre.

A l’occasion du mini-sommet consacré au Sahel, le président Macron a discuté avec les trois dirigeants africains de « la transformation » du dispositif militaire français au Sahel, a indiqué dans un communiqué, vendredi, l’Elysée.

Au cours de cette rencontre à l’Elysée, les quatre dirigeants « ont fait un point d’étape sur la transformation en cours du dispositif militaire français au Sahel », qui « vise à recentrer l’action de la France sur la lutte contre le terrorisme et le soutien aux armées nationales », selon la présidence française.

« Ils ont également évoqué les activités opérationnelles à venir de la force conjointe du G5 Sahel », a précisé l’Elysée à l’issue de la rencontre, organisée en marge d’une conférence internationale pour la Libye.

« La situation régionale caractérisée par la recrudescence des attaques terroristes a été la préoccupation des chefs d’Etat. Ils ont au cours des échanges, fait le tour d’horizon de la situation sécuritaire qui passe par une mutualisation accrue des efforts », a souligné dans un communiqué la présidence tchadienne.

Selon N’Djamena, « les Chefs d’Etat du G5 Sahel et de la France ont convenu de corriger les insuffisances constatées pour une véritable montée en puissance de la force-conjointe à l’effet de porter définitivement l’estocade aux groupes armés qui écumant le Sahel ».

Le président français Emmanuel Macron avait annoncé le 10 juin dernier une « transformation profonde » de la présence militaire française au Mali, avec l’objectif de maintenir à terme entre 2.500 et 3.000 hommes au Sahel, sur les 5.100 mobilisés aujourd’hui dans le cadre de l’opération Barkhane.

Selon N’Djamena, cette transformation profonde annoncée par Paris en juin dernier n’est synonyme d’un désengagement de la France dans le Sahel.

Lors du mini-sommet de vendredi à Paris, « la France a réitéré son soutien aux pays membres du G5 Sahel. Elle ne se désengage pas du Sahel. La France n’abandonne pas le Sahel. De plus, avec d’autres pays européens, elle va contribuer à l’opération Takuba qui a pris son quartier Général à Ménaka dans le nord Mali », a rassuré la présidence tchadienne dans son communiqué.

Avant de se séparer à Paris, vendredi, les Chefs d’Etat « se sont accordés » que « la lutte engagée contre le terrorisme au Sahel passe par la normalisation de la situation en Libye », a conclu la présidence tchadienne.

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