Dans le cadre de la commémoration de 58e anniversaire du soulèvement populaire du 3 janvier 1966, les centrales syndicales et syndicats autonomes membres de l’Unité d’Action Syndicale (UAS) ont tenu ce mercredi 03 janvier 2024 à la Bourse du Travail de Ouagadougou, un grand panel sur le thème : « Contribution du mouvement syndical à l’ancrage de la démocratie au Burkina Faso ».
Ce thème principal a été décliné en deux sous thèmes. Le premier sous thème à savoir « Les luttes syndicales pour l’encrage de la démocratie : Exemples et acquis » a été développé par Dominique Yaméogo, président de la CCVC, région du Centre.
Dominique Yaméogo dans son exposé a affirmé que de la Haute-Volta au Burkina Faso, le mouvement syndical a joué son rôle dans l’ancrage de la démocratie, des libertés individuelles et collectives dans le pays.
« Déjà en 1966 avec les préoccupations du pouvoir de l’époque qui voulait instaurer un parti unique et incorporer les syndicats, les caporaliser, la réaction a été immédiate. Le mouvement syndical ne s’est pas laissé caporaliser, et a travaillé à ce que le mouvement populaire du 3 janvier 1966 advienne et qu’il se réalise », a-t-il laissé entendre.
Selon lui, le mouvement syndical a beaucoup travaillé pour que le pays bascule dans le multipartisme pour plus de démocratie.
La deuxième communication a été animée par Norbert Ouangré, président de la commission presse de l’UAS. Elle s’est articulée autour du sous thème « Les défis actuels des luttes syndicales dans un contexte de lutte contre les groupes armés terroristes ».
Pour Norbert Ouangré, les défis actuels des luttes syndicales sont indissociables des préoccupations du moment avec notamment l’insécurité qui est « une préoccupation de tout le peuple burkinabè aujourd’hui ».
D’autres préoccupations qu’a fait ressortir Norbert Ouangré sont liées au code du travail, aux atteintes aux libertés individuelles et collectives, au droit à l’information, à la liberté de manifestation et de réunion sur la voie publique.