Dette intérieure au Burkina : Le Gouvernement rassure avoir déjà procédé au paiement de 3 000 milliards de F CFA depuis le début de l’année

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a clos les travaux de la 21ème Rencontre nationale Gouvernement/Secteur privé (RGSP), le samedi 23 novembre 2024, à Bobo-Dioulasso. Selon la direction de communication de la primature, lors de cette rencontre, le gouvernement a rassuré avoir déjà procédé au paiement de la dette intérieure à hauteur de 3 000 milliards de F CFA, depuis le début de l’année.

Deux jours durant (22 et 23 novembre 2024), à Bobo-Dioulasso, le Gouvernement et le Secteur privé ont échangé sur le thème central : « Contribution des investisseurs nationaux dans les initiatives endogènes de développement et de consolidation de la souveraineté économique du Burkina Faso » et sur différentes préoccupations relatives à l’activité économique.

Au cours des travaux, le Secteur privé burkinabè a soulevé un certain nombre de préoccupations qui freinent son plein essor.

Il s’agit, entre autres, de la faible digitalisation des procédures de délivrance des licences d’affaires, notamment pour la création d’entreprise et les actes de construire, de la persistance des achats bord champs, de la lenteur dans le paiement de la dette intérieure, la persistance des tracasseries routières.

En retour, le Gouvernement a apporté des réponses aux préoccupations soulevées par le monde des affaires.

Pour ce qui est de la question du règlement de la dette intérieure, le Gouvernement a rassuré avoir déjà procédé au paiement de 3 000 milliards de F CFA depuis le début de l’année.

Ces paiements visent à soulager les entreprises et à stimuler l’activité économique, et que des efforts supplémentaires sont en cours sur le marché financier pour mobiliser les ressources nécessaires à l’apurement du reliquat de la dette intérieure.

Pour la question des achats bord-champs, le Gouvernement a laissé entendre qu’il s’attelait à réduire la persistance des achats bord champs à travers une loi relative au warrantage dont les textes d’application sont en cours d’élaboration.

Cette mesure vise à structurer les chaînes de valeur agricoles, à protéger les producteurs et à encourager le stockage et la commercialisation des produits.

Concernant les tracasseries routières, le Gouvernement a souligné que la situation sécuritaire a nécessité la mise en place d’équipes de contrôle sur les différents axes pour assurer la sécurité des biens et des personnes.

Il a, du reste invité les transporteurs routiers à collaborer et à dénoncer les cas d’abus.

S’agissant de la digitalisation des procédures administratives, le Gouvernement a indiqué que le renforcement de la digitalisation des procédures administratives est en cours afin de réduire les délais et de faciliter les démarches des acteurs économiques à travers singulièrement, la simplification et l’automatisation en cours des agréments techniques dans le secteur des BTP et l’opérationnalisation du système de signature électronique d’ici à 2025.

De cette rencontre, le Gouvernement et le Secteur privé sont répartis avec un engagement renouvelé, des perspectives ambitieuses et, surtout, une responsabilité partagée, avec l’assurance de bâtir ensemble un Burkina Faso résilient, prospère et pleinement souverain.

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