Ceci est une déclaration du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) à l’occasion du 8-Mars, Journée internationale de la femme.
Comme tous les ans, le Burkina, à l’instar des autres pays du monde, commémore, le 8 mars, la journée internationale consacrée à la Femme. Notre parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) se réjouit de cette halte annuelle initiée par les Nations unies qui rappelle aux Etats membres de l’Organisation que les énormes attentes de la Femme restent à satisfaire à travers le monde.
Au Burkina Faso, la première mesure emblématique prise par le président Roch Marc Christian Kaboré, aussitôt arrivé aux affaires publiques en 2016, a concerné la gratuité des soins de santé au profit des femmes enceintes et des enfants de 0 à 5 ans. Cette mesure, qui en appellera d’autres, témoigne à souhait de la volonté du président du Faso de respecter les engagements pris en faveur de la Femme burkinabè.
La fin de la corvée eau, la parité filles-garçons à l’école, la réforme des institutions de financement des activités génératrices de revenus en faveur de la Femme, l’annonce de l’application de la loi sur le quota genre aux prochaines échéances électorales sont autant de gages que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en si peu de temps, a donnés à la Femme burkinabè. A cela, il faut noter les longues séances de dialogue direct que le chef de l’Etat accorde aux femmes à l’occasion de chaque Journée de la Femme depuis 2016.
Les attentes des femmes burkinabè sont aussi vieilles, nombreuses et diversifiées que le Burkina Faso centenaire. Elles tirent leurs sources de notre culture, des insuffisances des démarches politiques et administratives en faveur de l’émancipation de la femme burkinabè qui ont été conduites jusque-là. Sans avoir la prétention de les résoudre en un tour de main, le MPP, sous le leadership du président du Faso, jouera sans réserve sa partition en toute responsabilité.
Le MPP invite les femmes organisées dans leurs structures respectives à poursuivre le combat de l’émancipation de la femme burkinabè sans exclusive sous la conduite des autorités nationales. C’est une tâche introspective et participative à laquelle le président du Faso convie toutes les femmes burkinabè, à la faveur de chaque Journée de la Femme burkinabè.
C’est dans l’union, la solidarité et le patriotisme que le MPP se fait le relais du président pour convier les femmes du Burkina Faso à prendre une part active aux activités de commémoration de la journée de la Femme dont le thème porte sur « Contribution de la femme à l’édification d’un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale ».
L’opposition politique en manque d’inspiration et de sujets d’agitation se livre à une chasse aux sorcières contre le MPP. Elle a déclaré mardi dernier que « le pagne du 8-Mars est de couleur orange comme la couleur officielle du MPP ». Si le ridicule pouvait tuer. A ce que l’on sache, la couleur orange n’est pas proscrite dans les habitudes vestimentaires des Burkinabè.
Toutes les couleurs sont des éléments de la nature et ne peuvent être une appropriation privative. Tout le monde peut en faire usage et en toute liberté. Du reste, toutes les couleurs peuvent être rattachées à un parti politique, tout comme l’orange n’est pas la seule couleur du MPP.
A ce rythme, certains pays voisins dont les couleurs nationales comportent l’orange risquent d’être taxés de pro-MPP.
Le MPP n’est pas encore en campagne. Il est plutôt préoccupé par la gestion des affaires publiques que le peuple burkinabè lui a confiée, voilà plus de trois ans. C’est plutôt l’opposition politique qui fait de la récupération politique pour avoir du grain à moudre. Mais ne nous laissons pas distraire.
Ensemble, d’une seule voix, célébrons la Journée de la Femme sous la direction du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire.
Démocratie – Egalité – Progrès