Bittou, 14 mars 2022(AIB)-Quatre écoles primaires et le lycée municipal de Bittou ont vu en mai 2019, les tôles de plusieurs de leurs classes emportées par un vent. Depuis lors, les élèves prennent cours au soleil ou sous les arbres, parce que les travaux de réfection sont aux arrêts.
En mai 2019, un puissant vent a soufflé sur la commune de Bittou avec des conséquences pour le secteur de l’éducation.
Toutes les six classes de l’école 5 de Bittou ont été décoiffées.
A l’école C, ce sont trois classes qui ont perdu leurs tôles contre deux classes à l’école B.
Une autre école primaire a été touchée à Dèma, à une dizaine de kilomètres de Bittou, avec trois classes.
Au lycée municipal de Bittou, quatre classes, un magasin, le bureau du proviseur et la salle de réunion des professeurs ont été décoiffée.
Et depuis ce temps, ces écoles n’ont pas été réfectionnées. L’entreprise chargée de la réfection a procédé à l’évaluation des dégâts et a même parachevé le décoiffement des salles de classes. Mais depuis lors, elle ne s’est plus présentée.
Les élèves de l’école du secteur 5 ont composé leur dernière composition sous le soleil dans des classes sans toit ou sous les arbres.
« Les cours sont très souvent arrêtés avant les fins d’années à cause des intempéries. En plus de l’état défectueux des classes, les élèves composent à même le sol par insuffisance de tables blancs », a expliqué le directeur de l’école, Salif Nonkani.
La situation de l’école du secteur 5 de Bittou s’est davantage compliqué avec l’arrivée de près de trente Elèves déplacés internes (EDI) démunis.
Le maître de la classe de CP2, Eugène Naré a confié avoir payé des cahiers pour une EDI venue de la Kompienga.
Agence d’information du Burkina