Mariam Ouédraogo, déjà lauréate de plusieurs prix, a convaincu le jury avec son reportage : « Axe Dablo-Kaya : la route de l’enfer des femmes déplacées internes ».
Elle y décrit les souffrances infligées par les groupes armés terroristes aux femmes dans le Centre-nord du Burkina Faso, contraintes à l’exil après les attaques contre leurs villages.
Mariam Ouédraogo est la première journaliste africaine a obtenir ce prix.
La 29e édition du prix Bayeux-Calvados-Normandie des correspondants de guerre a primé 8 productions dont six portant sur la guerre en Ukraine et une sur le conflit au Soudan.
Source : ouest.france.fr
Photo d’archive : Queen mafa.
Le palmarès
Photo. 1er prix : Evgeniy Maloletka (Associated press), « Le siège de Marioupol », Ukraine.
Presse écrite. 1er prix : Mariam Ouedraogo (Éditions Sidwaya), « Axe Dablo-Kaya : la route de l’enfer des femmes déplacées internes », Burkina Faso.
Radio. 1er prix : Maurine Mercier (France Info – RTS), « Guerre en Ukraine : une mère et sa fille racontent deux semaines de viols et de terreur à Boutcha ».
Télévision. 1er prix : Théo Maneval et Pierre Dehoorne (France 5, C dans l’air), « Viktor et le baiser de la guerre », Ukraine.
Jeune reporter (photo). 1er Prix : Abdulmonam Eassa (Freelance pour Le Monde, The New York Times, Getty Images), « La rage pacifique ne meurt pas », Soudan.
Un jeune homme désorienté après s’être étouffé dans un nuage de gaz lacrymogènes tirés par la police lors d’une manifestation de la Journée de la résistance le 13 novembre 2021 à Omdurman, au nord-ouest de Khartoum. | ABDULMONAM EASSA
Prix du public (photo). 1er prix : Vadim Ghirda (Associated Press), « La guerre en Ukraine ».
Des enfants regardent à travers la fenêtre d’un train non chauffé en partance pour Lviv, le jeudi 3 mars 2022 à Kiev, en Ukraine. | VADIM GHIRDA / AP
Télévision grand format. 1er prix. Philip Cox (The Guardian), « Le Spiderman du Soudan ».
Par Radio France Internationale et l’Agence Burkinabè d’Information