Afin d’éviter que les médias burkinabè soient utilisés contre le Burkina Faso, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), de concert avec: l’union nationale de l’audiovisuel libre du Faso, l’observatoire burkinabè des médias, les responsables des médias et les animateurs ont fait des recommandations à l’endroit des promoteurs des médias et des animateurs d’émissions directes.
Aux promoteurs des médias audiovisuels, le CSC recommande:
👉🏾de confier ces émissions aux journalistes et animateurs professionnels
👉🏾de choisir les animateurs sur les plateaux en fonction des thèmes abordés;
👉🏾de veiller à la préparation effective de chaque émission par une équipe technique sous la responsabilité du directeur de station et du rédacteur en chef;
👉🏾de Prévoir une durée maximale de l’émission à 56 mn et de déterminer le temps d’intervention maximale de chaque auditeur;
👉🏾de mettre en place le dispositif de retardement de la voix afin d’éviter la commission des manquements en direct conformément à la décision sus-citée;
👉🏾d’assurer la formation continue des journalistes et animateurs de ces émissions aussi bien en français que dans les langues nationales.
A l’endroit des animateurs et journalistes, le CSC recommande
👉🏾de trouver des thèmes précis pour chaque émission d’expression directe;
👉🏾de privilégier notamment des thèmes contribuant à la recherche de la paix et de solutions à la crise sécuritaire, à l’engagement citoyen, au civisme et aux valeurs démocratiques et républicaines;
👉🏾d’opérer des choix adaptés et pertinents des invités sur les plateaux de débats;
👉🏾 d’interrompre immédiatement à l’antenne les intervenants indélicats notamment ceux dont les propos portent atteintes à la cohésion sociale et à la paix.
Source : RTB