Ceci est un communiqué de presse du Gouvernement burkinabè, sur des accusations faites par le journal français Libération contre l’Armée burkinabè.
Le Gouvernement a découvert avec sidération un article à charge intitulé « Au Burkina Faso, une vidéo d’enfants exécutés tournée dans un camp militaire », publié ce jour 27 mars 2023 sur le site internet du journal français Libération, qui émet des accusations extrêmement graves contre les Forces de Défense et de Sécurité burkinabè.
Sur la base d’interprétations orientées, de raisonnements approximatifs et de simulations douteuses, des journalistes de ce média accusent des militaires Burkinabè de s’en être pris à des enfants dans une caserne militaire.
Osant des rapprochements grossiers, hasardeux et particulièrement tendancieux entre plusieurs aspects liés à l’appartenance ethnique ou communautaire, les auteurs masquent maladroitement le dessein subversif de cet article qui est manifestement de jeter le discrédit sur nos Forces Combattantes et d’opposer les Burkinabè aux Burkinabè.
L’article en lui-même contient les preuves du manque de professionnalisme de ces journalistes qui semblent n’avoir aucune connaissance de la réalité du terrain et de l’environnement dans lequel se mène la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso et dans la bande sahélo-saharienne. Le minimum de prudence aurait recommandé de nuancer ces affirmations dans la mesure où certains groupes terroristes, dans un esprit de perfidie, utilisent l’uniforme des Forces Armées Nationales pour attaquer les populations civiles.
Le Gouvernement condamne fermement ces manipulations déguisées en journalisme pour ternir l’image du pays des Hommes intègres. Il regrette qu’un média d’une telle renommée puisse ainsi se laisser manipuler à des fins politiques et géopolitiques au détriment des principes élémentaires du noble métier de journaliste.
Le Gouvernement rappelle à l’opinion nationale et internationale que les Forces engagées dans la lutte contre le terrorisme agissent dans le strict respect du #Droit_international humanitaire, conformément à leur formation initiale et continue en la matière. En outre, le récent déploiement de prévôtés au sein des unités combattantes est une preuve supplémentaire de l’engagement du Burkina Faso à œuvrer au respect des Droits humains dans la lutte contre le terrorisme.
Le Porte-parole du Gouvernement
Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo