Le Président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a échangé, dans l’après-midi de ce lundi 5 juin 2023, avec des organisations professionnelles de médias sur les éléments de contenu de la responsabilité sociale des médias et des journalistes. Cette rencontre a permis de recueillir leurs suggestions et contributions en vue d’enrichir « les 7 points d’attention aux acteurs des médias » proposé.
Avant de les présenter aux représentants des organisations professionnelles des médias, le président de l’instance de régulation des médias et de la communication au Burkina Faso, Abdoulazize Bamogo, a expliqué en détail les motivations du CSC et les résultats attendus de l’application des « 07 points d’attention aux acteurs des médias » soumis à leurs amendements.
A l’occasion des rencontres du Président du CSC avec les organisations professionnelles des médias et les hommes et femmes des médias dans les différentes régions du Burkina Faso, il est apparu la nécessité de mettre la responsabilité sociale au cœur des pratiques professionnelles. Ce, en vue de relever « ensemble les énormes défis du retour de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale dans notre pays ». Les acteurs médiatiques avaient souhaité que le CSC réfléchisse à des éléments de contenu de cette responsabilité sociale que l’on attend d’eux dans cette situation de fragilité de la nation.
C’est pour répondre à cette attente que le CSC a élaboré ces « 07 points d’attention aux acteurs des médias » qu’il a présentés aux organisations professionnelles des médias en vue de recueillir leurs observations.
Le document comprend quatre (04) points destinés aux responsables des médias et les trois (03) autres aux journalises. Il s’agit dans l’ordre de contribuer au renforcement de l’unité de la nation, contribuer à la motivation des forces combattantes, contribuer à la résilience du peuple burkinabè, mettre en place des cadres formels de discussion et de validation des informations liées à la crise sécuritaire au sein des rédactions, éviter la publication/diffusion d’information de nature à nuire à l’intérêt général, toujours prendre en compte la version officielles émanant des autorités et enfin, de rendre compte des solutions pour les sujets qui portent sur des « problèmes ».
Les participants ont apprécié positivement cette démarche de l’institution et apporté des suggestions qui permettront d’enrichir le document et de travailler de manière consensuelle à sa large diffusion auprès des médias.
DCRP/CSC