Finalement, les juges de la Cour constitutionnelle ont présidé à la cérémonie, à l’exception de sa présidente qui a été écartée. Dans la salle, également, il y avait des autorités administratives, militaires, diplomates, l’ancien gouvernement dissous récemment, le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze et la vice-présidente Rose Christiane Ossouka Raponda qui venaient d’être écartés par le putsch militaire. Une manière de marquer leur acceptation de la transition qui débute.
La prestation de serment a été suivie d’un discours. Dans sa tenue rouge de commandant de la garde républicaine, le général Oligui Nguema est revenu sur les raisons du coup d’État du 30 août. « Le processus électoral était inique, l’armée a pris ses responsabilités et le peuple a adhéré. Les militaires n’ont fait que respecter leur serment », a dit le nouveau chef de la transition.
Il a promis un nouveau gouvernement dans les prochains jours, avec de l’expérience et des compétences, et une transition devant déboucher sur un référendum sur une nouvelle constitution. « Le peuple demande que sa voix soit garantie à travers des institutions fonctionnelles », a-t-il déclaré, sans donner d’indication sur la durée de la transition.
Le nouveau président de transition Brice Clothaire Oligui Nguema doit désormais présider un défilé militaire, devant une foule assez nombreuse rassemblée devant le palais présidentiel.
Source : RFI