Le gouvernement de la Transition au Mali a annoncé, lundi, un « léger report » de l’élection présidentielle, pour des raisons techniques, prévue initialement les 4 et 18 février 2024.
Dans son communiqué, le gouvernement de la Transition au Mali a expliqué ce report par la prise en compte des nouvelles dispositions constitutionnelles dans la loi électorale qui prévoit une augmentation du délai entre les deux tours de la présidentielle, la prise en compte de la révision des listes électorales (1er octobre – 31 décembre 2023), et la « prise en otage » de la base de données du recensement administratif à vocation d’état civil par le prestataire IDEMIA, une entreprise française.
Le gouvernement affirme que les nouvelles dates seront communiquées après échange avec l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE).
Le Gouvernement a rappelé, par la même occasion, sa volonté « d’effectuer un retour à l’ordre constitutionnel apaisé et sécurisé » tout en soulignant qu’il a décidé « d’organiser l’élection présidentielle, exclusivement, pour sortir de la transition ».
« Les autres élections feront l’objet, certainement, d’un nouveau chronogramme qui sera établi par les nouvelles autorités », ajoute le gouvernement dans son texte.
Ce report intervient dans un contexte sécuritaire tendu, notamment dans le nord du pays, où les attaques se sont multipliées au cours des dernières semaines, sur fond de retrait des forces étrangères, notamment celles de la Mission multidimensionnelles des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
Par Anadolu.