Le gouvernement burkinabè a fait de la réduction du train de vie de l’état une priorité. Et selon le premier ministre, Me Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambèla, les efforts menés ces six (06) derniers mois ont permis au gouvernement de faire une économie de plus de 24 milliards de francs CFA.
Et comme actions posées pour l’atteinte de ce résultat, on peut citer entre autres :
– la relecture du décret portant rémunération des membres du Gouvernement a permis une économie de 454 934 520 FCFA.
– l’opération billetage a permis une économie provisoirement estimée à 8 554 239 154 FCFA.
– les vérifications se poursuivent, de même que des réclamations sont enregistrées et sont en traitement.
– l’opération dématérialisation des bulletins de paie et de la revue des marchés publics a permis une économie de 315 000 000 FCFA.
– la gestion rigoureuse du parc automobile de l’État a permis une économie de six milliards (6 000 000 000) FCFA.
-la gestion de l’équipement de l’État dégage une économie de 1 600 000 000 FCFA.
La rationalisation de la consommation du carburant fait ressortir une économie de 2 870 000 000 FCFA.
– la gestion des systèmes de production et de distribution d’eau et d’électricité fait dégager une économie de 2 510 463 495 FCFA.
– l’économie dégagée dans la gestion du patrimoine immobilier de l’État est de 605 436 000 FCFA.
– la rationalisation des missions à l’intérieur et à l’extérieur du pays fait ressortir une économie de 200 000 000 FCFA.
– la rationalisation des institutions, notamment la suppression du Haut conseil pour le dialogue social génère une économie de 300 968 000 FCFA.
– la somme des économies ainsi réalisées est de 23 411 041 169 FCFA.
Le taux d’inflation qui était de 14,1% en 2022 est projeté en forte baisse en 2023, avec une moyenne estimée à 1,9%, malgré l’augmentation de cent francs du prix du litre du super au début de l’année.
Au dire de Me Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambela, c’est une performance rare, surtout dans un pays en guerre où l’essentiel des ressources est orienté vers l’acquisition de moyens de combat.