Selon l’Agence d’Information du Burkina, le chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Eric P. Whitaker, a été convoqué jeudi soir par le ministère des Affaires étrangères.
Cette convocation fait suite à la publication d’une déclaration conjointe des Etats-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni, reprenant les accusations de massacres de civils, formulées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes burkinabè.
Eric P. Whitaker s’est vu remettre une note verbale contenant la réaction du gouvernement burkinabè en rapport avec la déclaration conjointe.
Selon les sources de l’AIB, une autre note verbale a été envoyée au Haut-commissariat du Royaume-Uni au Burkina Faso avec résidence à Accra au Ghana.
Dans les deux documents, le Burkina Faso s’étonne que les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Unis, habituellement attachés à la rigueur scientifique, réagissent sur la base d’un rapport aux conclusions hâtives.
Le Burkina Faso réitère que le rapport de HRW est un pamphlet en manque de crédibilité tant au niveau de la méthodologie de l’enquête que des données utilisées pour aboutir à ses conclusions.
Ouagadougou rappelle avoir ouvert des enquêtes qui suivent leurs cours, suite aux allégations de violations et d’abus de droits humains.
Le Pays des Hommes intègres réaffirme le professionnalisme de ces Forces combattantes et dit attendre de la communauté internationale, un soutien franc et sincère.