Selon l’Agence d’Information du Burkina, 14 personnes dont 9 d’une même famille, ont été tuées mercredi à Komsilga dans la commune la commune de Zimtanga.
14 personnes dont 3 de sexe féminin ont été tuées mercredi 21 septembre 2022 entre le village de Bayen Foulgo et de Komsilga, ont rapporté plusieurs sources à l’AIB.
Selon les différents témoignages, les faits se sont déroulés mercredi matin très tôt.
«Le mardi 20 septembre, les habitants des villages de Komsilga et de Bayen Foulgo se sont retrouvés sur initiative endogène pour réparer un ouvrage de franchissement qui relie les deux localités.
« Comme ils n’ont pas pu terminer les travaux le même jour, ils se donnés rendez vous le 21 matin pour continuer. Malheureusement, des hommes armés ont eu vent de l’initiative et ont devancé sur les lieux à pied en s’abritant dans les champs qui jouxtent la route et à proximité de l’ouvrage. C’est ainsi que 4 premières personnes qui sont arrivées sur le sentier ont été kidnappées et assassinées à l’arme blanche.
Quant les VDP sont arrivés pour sécuriser les lieux, il ya eu un affrontement. Dans leur replie, les hommes armés ont tiré sur des passants faisant 6 autres morts.
Après les événements, une femme, ses deux fillettes et son garçonnet au dos dans une charrette, ont sauté sur une mine au niveau du sentier en question » nous a relaté un ressortissant de la commune, très proche de plusieurs victimes.
Il a précisé que 9 personnes tuées sont d’une même famille de Komsilga et 2 autres du village de Péta-kakisgou.
Nos informations ont été confirmées par une source sécuritaire qui dit cependant ne pas disposer de chiffres exacts.
Après cette attaque, l’armée et les VDP ont envahi la localité et procèderaient à un ratissage.
Les corps des victimes ont été inhumés le 22 septembre 2022 avec l’assistance des FDS et des VDP à Komsilga.
Depuis lors, les villages de Komsilga, Bayen Foulgo, Loa et même une partie de Bam Village sont en train de quitter les lieux.
Le 12 septembre dernier, des hommes armés avaient donné un ultimatum aux habitants de Zimtanga de quitter les lieux parce qu’ils refusaient de leur vendre des produits de première nécessité.
En rappel, la commune de Zimtanga fait face à l’hydre terroriste depuis octobre 2019 avec des attaques meurtrières dans des villages de Singa, Komsilga, Kanrgo, Momené, etc.