Une mission gouvernementale conduite par le général Coulibaly, ministre d’État, ministre de la défense et des Anciens Combattants, a échangé avec les forces vives de la province du Sanmatenga, le 14 septembre 2024 à Kaya. Ces échanges ont porté sur des sujets d’actualité tels que la sécurité, la paix et la cohésion sociale.
C’est par le Ditanyè, chanté en chœur, que la rencontre d’échanges entre la mission gouvernementale et les forces vives de la province du Sanmatenga a débuté le samedi 14 septembre 2024 dans la salle de conférence du Conseil régional du Centre-Nord à Kaya.
Après une minute de silence en mémoire des compatriotes tombés sous les balles assassines des terroristes, le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, chef de la mission, a livré le message de félicitations et d’encouragement du chef de l’État.
L’unité des filles et fils du Burkina, sans distinction aucune, la cohésion sociale, la solidarité et surtout l’engagement individuel et collectif dans la lutte actuelle ont été les maîtres-mots du message délivré par le ministre d’État en charge de la Défense.
Les échanges directs ont permis aux participants d’exprimer, sans tabou, leurs préoccupations en lien avec la situation sécuritaire.
Le chef de la mission, appuyé par Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, porte-parole du gouvernement, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, ministre de la Santé, et Boubacar Savadogo, ministre de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique, a su apporter des réponses satisfaisantes, mettant en confiance l’assistance quant à l’issue de la lutte pour la libération totale engagée par le chef de l’État.
La mission a engagé la responsabilité individuelle et collective des forces vives dans tous les domaines de la lutte pour la reconquête du territoire burkinabè. Parlant du drame de Barsalogho, le général Kassoum Coulibaly s’est voulu rassurant.
« Le drame de Barsalogho ne doit pas nous divertir, au contraire, nous devons resserrer les rangs et nous donner la main. Nous sommes sur un chemin difficile, on fera tout pour nous décourager, mais nous devons rester debout. Il faut que nous nous unissions, il faut que nous fassions bloc pour une victoire imminente. »
« Aucun Burkinabè n’est abandonné, aucun morceau de terre du Burkina Faso n’est délaissé. L’État essaie de faire de son mieux, avec pour priorité la sécurité », a renchéri le ministre d’État Timtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, qui a souligné que de grands efforts sont faits en termes d’équipement et de fonctionnement des troupes pour la reconquête du territoire national.
Au terme de cinq heures d’échanges, jugés francs et satisfaisants par le Naaba Koom, chef du canton de Sanmatenga, le chef de la mission a affirmé ne pas faire de promesses politiciennes face aux doléances exprimées par les forces vives. « Nous avons pris bonne note, le gouvernement fera ce qu’il peut dans la mesure du possible », a-t-il conclu.
Le Colonel-Major Z. Blaise Ouédraogo, gouverneur de la région du Centre-Nord, a salué la disponibilité des gouvernants à écouter tous les Burkinabè sans distinction aucune.
« Il appartient aux populations de comprendre les enjeux qui menacent notre pays », a-t-il déclaré avant d’émettre le souhait qu’au sortir de cette rencontre, la responsabilité individuelle soit le souci quotidien de chaque citoyen afin de relever les défis qui s’offrent à tous.
Dès son arrivée sur la terre de Sandbondo, la mission s’est entretenue avec les forces combattantes de la région militaire, leur apportant les encouragements et le soutien indéfectible du Président du Faso.
Selon le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, cette mission gouvernementale s’inscrit dans le cadre d’un programme de concertation avec les populations du Burkina Faso, voulu par le président du Faso.