Après, les Ruines de Loropeni (en 2009), le Complexe W-Arly-Pendjari (en 2017) et les Sites de métallurgie ancienne du fer (en 2019), c’est la Cour royale de Tiébélé qui s’ajoute à cette liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
En effet, La 46e session du Comité du patrimoine mondial qui se tient à New Delhi en Inde, a consacré le vendredi 26 juillet 2024, la « Valeur Universelle Exceptionnelle » de la Cour royale de Tiébélé. C’est un ensemble architectural vieille de plus de 500 ans qui est situé dans la commune de Tiebélé dans la région du Centre-sud du Burkina Faso.
Selon le Ministre d’État burkinabè en charge de la Culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo présent en Inde, ce jour est historique pour le peuple burkinabè. Il marque le couronnement d’efforts continus et d’actions concrètes et cohérentes qui permettent au pays des Hommes intègres de savourer l’inscription de son quatrième bien sur la liste du patrimoine mondial.
« En dépit de ce qui se dit sur les pays du Sahel en général, le peuple burkinabè vient de recevoir encore ici un témoignage de sa résilience ; une résilience qu’il a su bâtir depuis des temps immémoriaux, et sur laquelle d’ailleurs, le gouvernement du Burkina Faso entend consolider sa souveraineté culturelle et nationale, de façon décomplexée », a ajouté Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Le ministre de la Culture a promis que le Burkina Faso veillera à la préservation de la Valeur Universelle Exceptionnelle de la Cour royale de Tiébélé, tout en la gardant ouverte et accessible à tout le monde entier.
La Cour royale de Tiébélé, située à environ 175 kilomètres de Ouagadougou, dans la province du Nahouri, région du Centre-Sud, est vieille de plus de 500 ans.
Bâti sur un espace d’environ un hectare et demi, c’est un ensemble d’édifices constitués de 126 cases, d’un lieu de culte et de murs regroupés en un bloc circulaire perché sur une petite colline.
Plus de 400 personnes réparties en 54 petites familles y vivent, entourées d’habitats modernes.