Un commando des Forces spéciales, avec l’appui des vecteurs aériens, a lancé un assaut à Poli-Peulh contre des terroristes qui s’apprêtaient à attaquer la ville de Boulsa (Namentenga, Centre-nord). Plus d’une trentaine de criminels ont été tués et leur logistique a été incendiée, a appris l’AIB samedi de sources sécuritaires.
Après les frappes du 27 décembre 2023, des groupes armés terroristes sont revenus en force le 29 décembre 2023 dans les environs de Boulsa. De manière isolée, ils se sont donné rendez-vous dans le village de Poli-Peulh, avec un grand arbre comme poste de commandement.
Les vecteurs aériens ont attendu patiemment pour avoir en ligne de mire une quarantaine de criminels au moment où ils venaient prendre les dernières consignes avant l’assaut sur Boulsa. Un missile se détache du ciel et les neutralise. Pendant que le poste de commandement et ses occupants sont en train de se consumer, les autres assassins installés à proximité prennent la fuite, mais sans issue. Un commando des Forces spéciales, héliporté, arrive sur les lieux. Les terroristes blessés veulent jouer les braves, mais ils seront cuits.
Selon nos interlocuteurs, plus de 30 terroristes ont été tués par les frappes, plusieurs autres ont été neutralisés par les commandos, sans compter les cadavres déchiquetés et brûlés dans les flammes. Quelques armes et munitions encore utilisables ont été récupérées ou détruites par les Forces spéciales.
Dans l’après-midi du 29 décembre 2023, toujours dans le Centre-nord, les renseignements font état de la préparation d’attaques d’envergure. Les vecteurs aériens découvrent un pickup en train de se camoufler dans une petite forêt vers Bougue, dans la zone de Pobe Mengao.
Le véhicule et ses occupants sont frappés par un missile, pendant que plusieurs autres malfrats prennent leurs jambes à leur cou. D’après nos informateurs, des fuyards ont couru pendant deux heures avant de perdre définitivement le souffle.
Au même moment, des renseignements font état d’un assaut contre le 15e BIR, en mission de consolidation à Lokosso, près de Loropéni (Sud-ouest), non loin de la frontière avec la Côte d’Ivoire.
Les éléments du BIR infligent une défaite mémorable à ces assaillants venus de la frontière ivoirienne, les obligeant à prendre la fuite sans bagages ni armes.
Ils s’éloignent à pied avec quelques cadavres. Mais à la vue des vecteurs aériens, les assassins s’en débarrassent pour ne garder que celui de leur chef.
Ces terroristes seront tués dans des frappes peu avant la frontière ivoirienne, obligeant leurs compères restés à l’arrière à redoubler de vitesse. Ces criminels se retrouvent enfin en petit comité, contents d’avoir eu une seconde vie. Mais leurs espoirs vont vite s’estomper. Aux environs de 22h, ils seront tous foudroyés par les pilotes, si bien qu’aucun assaillant n’a pu quitter vivant le territoire burkinabè.
Au petit matin du 30 décembre 2023, les unités du 15e bataillon d’intervention se lancent à la traque des éventuels rescapés et récupèrent du matériel qui peut servir. Elles découvrent plusieurs cadavres de terroristes jonchant la brousse.
Notons également que dans le même temps, le 10e bataillon d’intervention rapide, par moments appuyé par les vecteurs aériens, a détruit trois bases terroristes dans les forêts de Koumana, de Zanzaka et de Tia dans la zone Bondoukuy.
Plusieurs terroristes ont été neutralisés, et du matériel utilisable a été récupéré, tel que des armes, des engins roulants, et surtout des milliers de litres de carburant et des engins explosifs improvisés, indiquent nos sources, qui précisent que les opérations se poursuivent.