Dans un communiqué rendu public, le vendredi 22 novembre 2024, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) dit avoir constaté depuis un certain temps, la propagation de messages haineux à caractère religieux à travers les plateformes numériques. Cependant, il exhorte les utilisateurs des réseaux sociaux à s’abstenir de publier ou de partager, dans l’ensemble de l’espace numérique, des messages religieux ou à caractère religieux aux contenus haineux et dénigrants.
Communiqué intégral
« Au public burkinabè, à tout utilisateur des réseaux sociaux
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a constaté, depuis un certain temps, la propagation de messages haineux à caractère religieux à travers les plateformes numériques.
En vue de contenir ces dérives susceptibles de dégrader le climat social, le CSC a engagé une série de concertations et des actions de sensibilisation auprès de plusieurs responsables de plateformes numériques diffusant des messages sur la religion. Cette démarche vient en appui aux actions initiées par l’instance de régulation courant juin 2023, qui avaient permis l’élaboration et l’adoption d’un guide et d’une charte de gestion des messages à caractère confessionnel, dont l’écho favorable auprès des acteurs avait permis l’apaisement du discours religieux dans les médias.
Le CSC se félicite des actions entreprises par des organisations religieuses sur la base de ces référentiels didactiques, tout en les encourageant à poursuivre les actions de formation et de sensibilisation auprès des responsables religieux, des fidèles et du public.
Par ailleurs, le CSC tient à rappeler aux citoyens, et, particulièrement, aux utilisateurs des réseaux sociaux, la responsabilité de tous et de chacun dans la promotion du vivre- ensemble et de la culture de la paix dans notre pays.
C’est pourquoi, le CSC exhorte les utilisateurs des réseaux sociaux à s’abstenir de publier ou de partager, dans l’ensemble de l’espace numérique, des messages religieux ou à caractère religieux aux contenus haineux et dénigrants.
Au demeurant, tout contrevenant s’expose à la rigueur de la loi ».