La Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a conduit une séance de travail entre le Burkina Faso et une délégation de hauts conseillers au Sénat américain. La délégation accompagnée par l’ambassadeur américaine au Burkina Faso, dit être venue à Ouagadougou à la source d’informations afin de mieux comprendre la situation de crise que traverse le Burkina Faso.
La partie américaine par la voix du conseiller au Comité des Affaires étrangères du Sénat américain, monsieur John TOMASZEWSKI a laissé entendre que les Etats unis d’Amérique ont la volonté de maintenir et d’accentuer les relations avec l’exécutif burkinabè. « Nous avons un partenariat de longue date avec le Burkina Faso, nous voulons le bâtir davantage et faire avancer nos liens d’amitié et de coopération » a-t-il indiqué.
S.E. Madame Olivia ROUAMBA avec à ses côtés, les ministres en charge de la sécurité, de l’action humanitaire et de la coopération régionale, a salué la démarche américaine qui est pleine d’espoir dit-elle et un signal fort pour la normalisation des liens entre le pays des Hommes intègres et le pays de l’oncle Sam.
La partie burkinabè est revenue sur le contexte qui a prévalu à l’avènement de la Transition en cours, elle a fait savoir qu’il était désormais question de survivre ou de disparaitre, et le Burkina Faso a fait le bon choix de se défendre coûte que coûte et de rejeter l’arbitraire terroriste. Elle ajoute que « le combat que le Burkina Faso mène en ces moments est une lutte pour la liberté, la paix et les droits humains ».
Les Etats unis d’Amérique sont un pays de principes et de lois reconnait l’équipe burkinabè qui déplore tout de même la suspension de programmes américains comme le Millénium Chalenge Corporation MCC et l’AGOA. Suspension qui a un impact négatif sur les populations déjà confrontées aux crises sécuritaires et alimentaires.
Suite au point fait par la partie burkinabè, le conseiller au Sénat américain, monsieur John TOMASZEWSKI a assuré qu’une analyse des impacts des lois américaines et un compte rendu bien étayé de la situation au Burkina Faso seront fait aux autorités américaines.
Les deux parties sont unanimes quant à la nécessité de normaliser les liens entre Ouagadougou et Washington. Occasion pour l’ambassadeur américaine, S.E. Madame Sandra CLARK de réitérer l’assurance de son pays à maintenir le dialogue avec le Burkina Faso et à améliorer le partenariat dans le volet militaire et l’assistance humanitaire.
DCRP/ MAECR-BE