A l’appel d’associations des parents d’élèves de la Tapoa, la population de Diapaga a revendiqué ce mardi, la réouverture des écoles publiques, fermées depuis deux ans à cause du terrorisme.
Les manifestants ont marché près d’ un kilomètre pour rejoindre le Haut-commissariat où ils ont remis leur plateforme au représentant du Haut commissaire.
Ils scandaient aussi des slogans hostiles à l’endroit des professeurs qu’ils accusent d’avoir déserté les écoles publiques depuis 2019.
Selon les protestataires, des professeurs bien que payés par l’État, ont abandonné des écoles publiques pour le privé dans la Tapoa et le Gourma.
Les manifestants ont surtout réclamé le remplacement de tous les responsables de l’enseignement qui ont quitté la province pour raison de sécurité par des « enseignants résilients » qui sont toujours sur place.
Les manifestants ont sont sortis à l’ appel de la coordination provinciale des APE de la Tapoa.
Ils sont demandé une union sacrée autour de cette structure pour obtenir gain de cause.
Il faut noter que depuis 2018, la province de la Tapoa est sous emprise terroriste.
Ce qui a provoqué une délocalisation de l’administration à Fada N’Gourma et la fermeture des établissements primaires et secondaires de cinq communes sur les huit que compte la Tapoa.
Face à cette situation, les élèves de Logobou, de Tansarga, de Tambaga, de Namounou et de Botou se sont retrouvés à Diapaga.
Malheureusement les enseignants sont tous partis malgré la présence d’un détachement militaire à Diapaga.
Source : Agence d’information du Burkina