Dans le cadre de la facilitation pour un éventuel retour des pays de l’AES au sein de la CEDEAO, le président Umbalo Sissoko s’est s’auto-designé pour le dossier du Burkina Faso. Les présidents Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et Faure Gnassingbé du Togo ont été désignés par la CEDEAO comme facilitateurs auprès de l’AES. C’était lors du 65e sommet extraordinaire des Chefs d’Etats de la CEDEAO tenu le dimanche 07 juillet à Abuja, au Nigeria.
A ce sommet, la CEDEAO a marqué sa « déception », face au manque de progrès dans les engagements avec les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger (AES).
Dans l’optique d’une « approche plus vigoureuse », elle a désigné le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue togolais Faure Gnassingbé comme ses facilitateurs auprès de l’AES. Dans la même veine, le président Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, s’est prononcé volontaire a être facilitateur pour le dossier du Burkina Faso, une proposition qui a été acceptée par l’organisation sous-régionale.
En outre, la Commission de la CEDEAO a été chargée d’élaborer un plan d’urgence prospectif pour examiner toutes les éventualités dans les relations avec les pays de l’AES.
Notons que lors de ce sommet, le président de la commission de la CEDEAO a laissé entendre que des conséquences pourraient en résulter de la sortie des trois États dans l’espace CEDEAO, notamment les restrictions de libre de circulation des personnes et des biens.