Dans un message rendu public le mardi 30 avril 2024, le ministre en charge du Travail, Bassolma Bazié a salué le peuple burkinabè dont les efforts ont permis de chasser les forces d’occupation hors du pays et de réaliser des progrès sur le plan sécuritaire, culturel, économique de bonne gouvernance.
«Il est un devoir pour moi de réitérer mes félicitations au peuple burkinabè pour sa haute résilience et son esprit de sacrifice. En effet, en répondant promptement et de façon exemplaire à l’appel du Chef de l’Etat, cela lui a permis» a déclaré le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, dans son adresse à l’occasion de la célébration de la journée internationale du travail.
Selon lui, «les ressorts économiques, sécuritaires et socio-culturels du pays ont été saccagés à travers des orientations politiciennes suicidaires mais l’esprit de sacrifice du peuple a permis, celui lui, «au plan politique : le départ des Forces étrangères d’occupation du Burkina Faso, revendication existante depuis les années des indépendances formelles (1960), grande victoire d’étape pour la souveraineté nationale, l’engagement des grandes Réformes constitutionnelles, le vote de la loi sur le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l’Administration publique (pendante depuis 1999), etc.
Au plan sécuritaire : le recrutement, la formation et la dotation d’au moins 52 000 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), 16 000 militaires, 3 000 Gendarmes, 1 000 Policiers, 3 000 Agents des Eaux et Forêts, la mise en place de vingt-cinq (25) Bataillons d’Intervention Rapide (BIR), une dizaine de Groupements des Unités Mobiles d’Intervention (GUMI), trois (03) Bataillons d’Interventions Aéroportés (BIA), six (06) Légions de Gendarmerie, six (06) Régions militaires, l’équipement des forces de défense et de sécurité en matériels de pointes, la réouverture de plusieurs écoles (plus de 1 295 structures éducatives ré-ouvertes) et centres sanitaires fermés depuis des années, le retour de milliers de Personnes Déplacées Internes dans leur localité, etc.
Au plan économique : le démarrage de la construction d’un complexe textile dénommé IRO-TEXBURKINA à Sourgou dans la région du Centre-Ouest, la réalisation d’une usine de transformation de la tomate, d’un complexe industriel Textile des forces armées du Burkina Faso (TEXFORCES-BF), d’une usine de traitement du minerai, de Brasserie du Faso (BRAFASO) dans la région du Centre, le lancement de plusieurs travaux de bitumage pour le désenclavement, la relecture du Code minier pour augmenter les parts de l’Etat, le lancement de l’offensive agro-sylvo-pastorale et halieutique, etc. A cela s’ajoute l’Agence pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Communautaire (APEC) pour le financement des entreprises communautaires par Actionnariat Populaire, l’élaboration d’un guide de sécurisation des sites d’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE), etc.
Au plan social : le règlement du dossier (pendant depuis 1990) des 548 Personnels des ex-garderies populaires ; le règlement du dossier (pendant depuis 2019) de 517 agents de la commune de Ouagadougou ; la prise des décrets sur les permanents syndicaux ; le check-off et la retenue pour fait de grève (tous pendants depuis août 2000) ; le remboursement des salaires abusivement coupés ; l’organisation des examens professionnels de la santé et de l’éducation bloqués depuis 2019 ; la prise des six décrets d’opérationnalisation du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) ; la diminution des frais de dialyse, de scanner et de l’IRM ; la relecture de la loi sur le foncier ramenant la surface foncière accordée à tout au plus 5 ha.
En outre, nous pouvons ajouter l’opération « casier vide » dans la gestion des actes de carrière dans les ministères à gros effectifs, notamment au Ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), l’adoption de vingt-six (26) textes d’application des lois portant régime de sécurité sociale dans le public et le privé, l’adoption d’un décret fixant le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 45 000 F CFA le mois, etc.
Au plan culturel : le retour à nos sources et valeurs authentiques par l’instauration de la journée du 15 mai comme Journée de nos Coutumes et Traditions, grande victoire pour la reconstruction, la sauvegarde et la promotion de notre identité culturelle, source de production d’Hommes de dignité, d’intégrité, d’honneur et de parole.
Au plan de la gouvernance : la suppression de certaines institutions en vue d’une réorganisation, l’internalisation des plateformes e-concours de la fonction publique pour renforcer la transparence, l’égalité de chance et un recrutement sain des Ressources humaines de l’Etat, la diversification des partenaires, la réouverture des tribunaux de grande instance de Dori et de Kongoussi, etc.»
Le ministre a aussi salué la mémoire des combattants morts les armes à la main ainsi que la grande mobilisation qui a suivi l’appel du chef de l’Etat à l’engagement patriotique.
Des prélèvements volontaires et obligatoires, des taxes et des dons de Burkinabè, de la diaspora et d’amis, ont permis au Burkina Faso de poursuivre la lutte contre le terrorisme et la prise en charge des personnes déplacées internes en dépit des décisions punitives de certains pays et organisations.