L’armée burkinabè a rejeté avec force, les allégations d’exécution d’une centaine de civils dans l’Oudalan dont Radio France Internationale s’est fait l’écho, vendredi. Elle annonce par ailleurs l’ouverture d’investigations pour faire la lumière sur ces accusations.
Dimanche dans un communiqué, l’armée burkinabè a rappelé que ses effectifs luttent contre le terrorisme avec une conscience élevée du respect des droits humains.
Elle assure que ses actions visent prioritairement à protéger les populations et leurs biens contre la violence aveugle des groupes armés terroristes.
L’armée burkinabè a alors rejeté avec force les allégations d’exécution d’une centaine de civils dans l’Oudalan (Nord), portées vendredi par Radio France Internationale sur la base de ses sources.
La grande muette a annoncé des investigations pour faire la lumière sur ces accusations.
En rappel, le Burkina essuie depuis 2016, des attaques terroristes qui ont causé la mort de plusieurs centaines de personnes, le déplacement de 1, 8 millions d’autres et la fermeture de plus de 3000 écoles.
Les violences terroristes sur les populations civiles sont particulièrement féroces car aux meurtres s’ajoutent le razzia de troupeaux, la destruction et l’incendie des modestes moyens de survie et l’exil forcé.
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, arrivé aux affaires le 24 janvier 2022, a promis le 1er avril, de renverser la tendance d’ici à cinq mois.
Agence d’information du Burkina