Le président malgache de 49 ans a été investi samedi pour un second mandat après sa réélection au premier tour d’un scrutin boycotté par l’opposition, qui a déclaré ne pas reconnaître les résultats.
La cérémonie d’investiture dans la capitale Antananarivo a réuni quelque 50.000 personnes dans le plus grand stade de l’île de l’océan Indien, plein à craquer, rapporte l’AFP.
En moins de deux heures, le président a prêté serment « devant Dieu, le pays et le peuple » malgache, sous les vivats, avant une revue militaire pour marquer son statut de chef des armées.
« Madagascar est aujourd’hui en chantier, la transformation est en cours, l’émergence à l’horizon », a-t-il notamment déclaré.
« Mon attachement à Madagascar, terre de mes ancêtres, guidera chacune de mes actions », a ajouté le président.
Il s’est engagé à « construire une nation plus forte et plus prospère » et à se tenir « toujours au chevet des plus démunis ».
En dépit d’importants obstacles ces cinq dernières années –pandémie, sécheresse, cyclones dévastateurs– « nous avons avancé et bâti des infrastructures », afin de « rattraper les retards de développement accumulés depuis plusieurs décennies », a-t-il assuré.
Parmi plusieurs chefs d’Etat de la région, Azali Assoumani, président des Comores à la tête tournante de l’Union africaine, était présent ainsi que Joao Lourenço, chef d’Etat angolais et président en exercice de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).
Source : TRT Africa