La Confédération Syndicale du Burkinabè (CSB) a animé une conférence de presse ce mercredi 20 juillet 2022 à Ouagadougou, pour se prononcer sur la situation difficile que vie, les anciens ouvriers de la mairie de centrale de Ouagadougou, qui semblent être brimés de leurs droits sous le règne de l’ex maire Armand Béouindé. Cette sortie médiatique fait suite, à la note du premier ministre de la transition, Albert Ouédraogo publiée le 19 juillet qui stipule, que des retenues irrégulièrement opérées sur les salaires et traitements des agents publics relevant des ministères et institutions au cours de la période 2016-2021 seront remboursés.
Le porte-parole des ouvriers, monsieur Bamogo Nouphé, dans son allocution a indiqué que c’est au total 417 ouvriers qui vivent aujourd’hui dans une situation déplorable dû, a un licenciement injuste au sein de la mairie centrale de Ouagadougou sous la directive de l’ex maire Armand Béoundé.
Selon toujours monsieur Bamogo, des démarches ont été entreprises en leur sein, par une première correspondance adressée le 08 septembre 2021 puis une deuxième le 21 novembre de la même année au ministre d’Etat, de l’Administration Territoriale et de la sécurité pour l’informer de la rétention illégale du rapport de la commission ad ’hoc, ainsi que la suspension abusive et illégale des salaires de ses ouvriers municipaux. Et le ministre les a rassuré que des dispositions seront prises pour trouver une solution définitive à ce dossier.
Les ouvriers par la voix de leur porte-parole, remercient d’avance le gouvernement pour la mesure salvatrice prises au profit des travailleurs brimés et en particulier les ouvriers de la mairie centrale. Ils osent croire que des mesures diligentes seront engagées dans les jours à venir afin d’atténuer le calvaire que vivent ces ouvriers depuis 18 mois.
En rappel ces ouvriers ont été recrutés depuis les années 1995 par la mairie centrale de Ouagadougou, ils sont repartis dans plusieurs sites avec pour missions d’assurer la salubrité de la ville. A ce jour, trente (30) des leurs, sont décédés.
Par aconews