Le Chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA a reçu ce lundi 7 mars 2022, au palais présidentiel, le nouveau gouvernement de la transition. Une rencontre qui se veut une prise de contact des ministres de la transition a été une occasion pour le Chef de l’Etat de décliner les différents chantiers auxquels la transition doit s’atteler.
Cette rencontre qui a duré environ une (01) heure, a permis à l’exécutif burkinabè de prendre connaissance des priorités du moment. Selon le premier ministre Albert OUEDRAOGO, le nouveau gouvernement travaillera conformément aux orientations et aux priorités définies par le Chef de l’Etat, de même qu’à celle de la charte et de l’agenda de la transition. Ces priorités sont entre autres, la lutte contre le terrorisme, la restauration du territoire national, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat, l’amélioration de la gouvernance, la réconciliation nationale et la cohésion sociale, la prise en charge et la réinstallation des déplacés internes dans leur localité respective.
Au-delà des reformes audacieuses envisagées par la transition, le chef de l’Etat a, selon le premier ministre, insisté sur un certain nombre de valeurs qui doivent guider l’action gouvernementale. Il s’agit de l’intégrité, de la loyauté, de la rigueur, de la solidarité, de la collégialité et de l’exemplarité. Aussi le chef de l’Etat a insisté sur la réduction du train de vie de l’Etat à travers la suppression de certaines activités non essentielles et une utilisation rationnelle des ressources de l’Etat.
« Mon équipe et moi avons pris l’engagement devant le Chef de l’Etat de travailler avec abnégation à soulager les souffrances des populations et de restaurer notre pays dans ses limites territoriales », a indiqué le premier ministre.
Conscient des défis énormes qui les attendent sur le terrain, le premier ministre appelle l’ensemble des burkinabè, de tout bord, à soutenir le nouveau gouvernement dans ces moments difficiles que traverse le Burkina Faso et dans la mise en œuvre de la vision de rupture que le Président veut impulser à la gouvernance d’ensemble.
« La situation est certes difficile mais pas hors de portée pour peu que nous ayons un sursaut patriotique pour mener ce seul combat qui vaille, qui est de sauver ce pays que nous ont légué nos ancêtres », a affirmé le premier ministre.