Route Nationale n°2 : Le premier ministre Joachimson Kyelem lance les travaux d’élargissement et de modernisation à la sortie de Ouaga

La cérémonie de lancement officiel des travaux de l’élargissement et de  la modernisation de la route nationale n°2, route de Ouahigouya s’est déroulée le samedi 15 juin 2024 à Ouagadougou. C’est le premier ministre, chef du gouvernement Dr Joachimson Kyelem de Tambéla, qui a donné le top de départ des travaux, en présence de plusieurs personnalités.

D’un coût total de 68 milliards 438 millions 868 mille 634 FCFA TTC avec un délai de 3 ans, ce projet  est financé par le gouvernement burkinabè et Vista Banque. Les travaux seront réalisés par PFO Africa Burkina Faso SA et le contrôle est assuré par ACIT Géotechnique.

Le projet d’élargissement de la section urbaine de la RN2 s’étend du rond-point de la jeunesse à l’intersection de la voie de contournement, soit une distance de 16 km. Elle traverse respectivement les arrondissements n° 3 (Tampouy, Kilwin, Rimkièta et Bissighin), n° 8 (Bassinko), n° 9 (Watinoma et Yagma), la commune rurale de Pabré (Sabtenga, Sourgoubila et Nakamtenga).

Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO a dans son discours rappelé que la ville de Ouagadougou, est confrontée à des problèmes de mobilité résultant d’une offre insuffisante en matière d’infrastructures de transport urbain. Le niveau d’encombrement de la route nationale N°2 ne lui permettait plus d’assurer avec efficacité le trafic combien important.
Le projet d’élargissement et de modernisation selon le ministre vise à décongestionner la circulation et assurer la sécurité routière sur la section urbaine de la RN2.

Le premier responsable du département a saisi l’occasion pour inviter les responsables de l’entreprise et les Cabinets, attributaires des marchés à prendre toutes les dispositions pour réaliser des travaux de qualité.

Aux populations de la ville de Ouagadougou en général, et aux riverains et usagers en particulier, Adama Luc SORGHO demande leur compréhension et surtout leur indulgence car comme le dit un adage, « on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs ».

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