Face à la presse ce lundi 27 mars 2023, le porte-parole du gouvernement est revenu sur la suspension de la diffusion des programmes de France 24. Selon lui, le gouvernement ne transige pas et assume pleinement sa décision.
« Nous pensons qu’il y a une connivence, une volonté aujourd’hui, pour une raison inconnue, d’endosser une cause qui nous cause tant de souffrances dans nos pays. C’est inacceptable et le gouvernement ne transige pas, il assume sa décision de suspendre les programmes de France 24 », a déclaré Jean Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement.
Les faits remontent au 6 mars dernier, lorsque le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique a répondu à 17 questions d’un journaliste de France 24. Depuis, le dossier était suivi par le CSC. Cependant, il s’est avéré qu’aucune convention formelle ne liait France 24 à l’organe de régulation du Burkina Faso, ce qui a conduit à la décision de suspendre la diffusion des programmes de la chaîne.
« Nous ne transigerons pas sur cette question. Nous sommes engagés dans une guerre sans merci pour reconquérir notre territoire et restaurer la dignité de notre pays […]. Dans ce combat, nous ne fléchirons pas et prendrons les décisions nécessaires pour restaurer notre territoire », a ajouté Jean Emmanuel Ouédraogo.
Au cours de la conférence de presse, le porte-parole du gouvernement a également invité tous les médias et professionnels à faire leur travail avec confiance et le plus grand professionnalisme possible.