Tabaski 2023 : Le retour de la paix au Burkina au cœur de la prière 

À la place de la nation de Ouagadougou, plusieurs fidèles musulmans ont prié ce mercredi pour implorer Dieu afin que le Burkina Faso retrouve sa quiétude d’antan. C’était en présence des autorités administratives, coutumier et religieuses.

Cette année c’est l’Imam Abdallah Ouédraogo au lieu du Cheick Aboubacar Sana souffrant, qui a dirigé la prière de l’Eid-El-Kebir ou fête de la Tabaski. Dans son sermon, l’Imam Ouédraogo n’a cessé de prononcer le mot paix, afin d’implorer Dieu, le Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre, pour que le Burkina Faso retrouve sa joie d’antan.

Le Président de la communauté musulmane du Burkina Faso El Hadj Moussa Kouanda a entonné la même trompette après la prière, « que la paix revienne au Burkina Faso », ajoutant que « nous prions pour ceux qui sont tombés, pour les blessés, les veuves et les orphelins de ceux qui sont tombés ».


Le ministre d’Etat, ministre de Fonction publique, du travail et de la protection sociale Basolma Bazié à la tête d’une délégation gouvernementale a effectué le déplacement de la place de la Nation pour féliciter la communauté musulmane. Dans sa prise de parole il a dit ceci : « nous traversons une période difficile, tout récemment nous avons encore perdu des frères, des enfants qui se sont sacrifiés pour que le pays reste debout. La douleur est certes forte mais nous allons rester debout. Nous allons nous en sortir de cette période difficile. C’est avec grand espoir que nous nous battons. Nous comptons sur les piliers entretenus par des voix qui sont fortes, des voix exemplaires, que ça soit la communauté catholique, la communauté musulmane, la communauté traditionnelle, nous les invitons de ne pas se lasser, de ne pas regarder probablement nos erreurs et nous accompagner toujours pour que cette paix puisse régner dans notre pays »
pour l’énergie, l’investissement pour que notre pays puisse connaitre une période de paix, de cohésion et de convivialité promis que « nous allons nous en sortir de cette période difficile. C’est avec grand espoir que nous nous battons. Nous comptons sur les piliers entretenus par des voix qui sont fortes, des voix exemplaires, que ça soit la communauté catholique, la communauté musulmane, la communauté traditionnelle, nous les invitons de ne pas se lasser, de ne pas regarder probablement nos erreurs et nous accompagner toujours pour que cette paix puisse régner dans notre pays ». A-t-il conclu.

Pour le Cardinal Philippe Ouédraogo, « nous sommes sûr que le seigneur ne nous abandonnera pas. Dieu est unique et pour tout le monde. Nous souhaitons que la paix et le pardon soient renforcés dans notre pays ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *