A la place de la Nation de Ouagadougou, les fidèles musulmans de la communauté musulmane du Burkina Faso ont célébré la fête de l’Aïd el-Kébir ou la Tabaski à travers une prière de deux rakats. La prière a été dirigée par l’Imam cheick Abdallah Ouédraogo. C’était en présence des leaders religieux, coutumiers, des membres du gouvernement et d’autres personnalités publiques du pays.
L’Imam Cheick Abdallah Ouédraogo, dans son sermon, a prononcé à plusieurs reprises le mot paix, afin d’implorer Dieu, le Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre, pour que le Burkina Faso retrouve sa quiétude d’antan. Il a exhorté chaque Burkinabè à œuvrer pour la paix et la cohésion sociale. Une grande bénédiction est faite à l’endroit du Président du Faso et son gouvernement. L’imam Abdallah a aussi interpellé les Burkinabè sur la vente illégale des terres et ses conséquences sur les générations à venir. Après son message, il a immolé le mouton.
Le président de la Communauté musulmane du Burkina, El Hadj Moussa Kouanda a remercié les Burkinabè et les chefs coutumiers. « Nous demandons à Allah de continuer de veiller sur notre cher pays le Burkina Faso et de donner la force toujours à la cohésion sociale de notre peuple. Nous encourageons le gouvernement et demandons à nos imams de prier pour le gouvernement, nos soldats et nos VDP et pour l’ensemble des personnes tombées sur le front. Nous continuons d’invoquer Allah pour que la paix revienne au Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.
Le président de la communauté musulmane El Hadj Moussa Kouanda a aussi appelé à l’union autour des autorités de la Transition pour vaincre le terrorisme. « On a toujours dit qu’on ne peut pas gagner cette guerre sans se donner la main et nous demandons toujours aux fils et filles de ce pays de se donner la main. Le Burkina Faso n’appartient qu’aux Burkinabè », a-t-il déclaré.
Le ministre d’Etat en charge de la Défense, Kassoum Coulibaly, représentant le Gouvernement, a appelé les Burkinabè à une solidarité sacrée. A propos il dit ceci : « Que ceux qui ont d’autres mentalités, ceux qui ont d’autres visées, regardent l’ensemble, la grande majorité des Burkinabè et se mettent de ce côté. C’est là la réalité. Qu’on mette de côté nos égos, nos concurrences, nos croyances éventuelles, pour un Burkina de paix de cohésion et de vivre-ensemble », a-t-il conclu.
Source : ACONEWS.NET