8 mars 2022 au Burkina : Les femmes des syndicats célèbrent sous le signe des droits socio-économiques des femmes !

Les femmes des centrales syndicales du Burkina Faso, l’association KEBAYINA et la division femmes et enfants du MBDHP ont célébré la 165journée internationale des droits de la femme à la bourse de travail de Ouagadougou. Cette commémoration est placée sous le thème : « Dans un contexte politique nationale marqué par une crise sécuritaire et sanitaire, femme du Burkina Faso organisons-nous pour défendre nos droits économiques et sociaux ».

Au cours de cette célébration, le comité intersyndical des femmes des centrales syndicales du Burkina Faso a eu droits à une conférence débat, afin de trouver une stratégie d’actions idoines à l’endroit de leurs camarades sœurs, aujourd’hui devenues des personnes déplacées internes.

madame Sawadogo/Soubeiga Roselyne, présidente des femmes de la CSB.

Pour madame Sawadogo/Soubeiga Roselyne, présidente du comité des femmes de la Confédération Syndicale Burkinabè (CSB), la commémoration a été dans la sobriété à cause de la situation actuelle du Burkina. Selon elle, le contexte sanitaire qui prévaut au Burkina est très préoccupant, vue le nombre de refugiés et de personnes déplacées internes. « Nous les femmes syndicalistes et d’autres associations qui luttons pour la cause des droits de l’homme et la cause féminine, nous nous sommes misent ensemble pour une lutte commune afin de voir dans quelle mesure nous pouvons réfléchir et mener des actions concrètes à l’endroit de nos sœurs déplacées internes. Ceci, en vue de pouvoir les accompagner dans la solidarité syndicale ». A-t-elle relaté.

Sur l’émancipation réelle de la femme au Burkina, elle pense qu’il y’a eu certes une avancée, mais beaucoup de défis restent à relever pour que la femme Burkinabè soit réellement émancipée.

Notons que cette célébration a regroupée les femmes de toutes les centrales syndicales, syndicats autonomes et association de femmes du Burkina à savoir : la CSB, la CNTB, la CGT-B, le FO-UNS, l’ONSL et l’USTB, les femmes des Syndicats autonomes, de l’association KEBAYINA et la division des femmes et enfants du MBDHP.

 

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